Dans l’imaginaire collectif, le voyage est une affaire de groupe ou de famille. Pourtant, malgré la solitude que l’on peut ressentir, les pérégrinations en solo peuvent aussi avoir ses avantages.
Partir en étant à l’aise
Les moins audacieux choisiront des destinations proches, pas très dépaysants, histoire de se sentir un peu en sécurité loin de la crainte de l’agression, et surtout, ne pas être dérouté par un fossé culturel trop profond. D’autres n’ont pas peur de l’aventure et se lancent dans des périples à des milliers de kilomètres de chez eux. Quel que soit le choix, le voyage est avant tout une question de plaisir. Et pour ressentir cette joie, cette satisfaction, pour réussir à profiter pleinement du séjour, il faut déjà être à l’aise, y compris psychologiquement.
Aller vers l’autre
Lorsque l’on voyage seul, l’immersion culturelle dans le pays hôte est plus aisée : on fait facilement connaissance, on sympathise sans grande difficulté avec les locaux, on découvre leur quotidien sans retenue, on communique avec fluidité, on fait pleinement connaissance avec leur culture et coutume. À deux ou à plusieurs, on fait face à une certaine appréhension de la part des habitants.
Être libre
La liberté : on la vit pleinement lorsque l’on voyage en solitaire, et ce, même si on le fait dans le cadre d’un voyage organisé. D’ailleurs, il est déconseillé si l’on veut entièrement expérimenter cette liberté, d’opter pour ces voyages de groupe combien même on est entouré de parfaits inconnus. Si on a peur de se perdre, il suffit de prendre un guide local. La liberté c’est découvrir la destination à son rythme, c’est également planifier ses journées en fonction de ses envies. Bref, c’est s’affranchir de toute pression sociale et c’est aviver son autonomie. Cette redécouverte de son indépendance fait apprendre une notion importante : le respect du choix de l’autre.